par
&
, le 19 février
Printemps arabe, Indignés,
hacktivistes, la révolution a le vent en poupe. Mais que recouvre
désormais ce terme ? Historiens, philosophes et observateurs des
mouvements sociaux actuels donnent leur point de vue.
La révolution serait-elle en
train de sortir des oubliettes de l’histoire ? Le mot, réactivé depuis
2010 par le « printemps arabe » et le mouvement des Indignés, utilisé
pour décrire les actions des hacktivistes, voit semble-t-il son emploi à
la fois élargi et déplacé. Longtemps associée au totalitarisme, la
révolution revient en faveur dans les commentaires sur les mouvements
sociaux les plus récents. Si des doutes sont exprimés, ils portent moins
sur la nature démocratique de ces mouvements que sur leurs capacités à
réaliser pleinement leurs objectifs. Comme si l’exigence d’un
gouvernement du peuple par le peuple n’était plus menacée par la
dynamique révolutionnaire elle-même, mais par la force de ses opposants,
et qu’elle redevenait un moteur positif du changement historique.
Que traduit cette nouvelle vision optimiste de « la » révolution, le plus souvent désignée au singulier ? En quoi consiste exactement ce changement de perspective et de quoi est-il le symptôme ? Pour répondre à ces questions, La Vie des Idées a convié des historiens et des philosophes, observateurs plus ou moins proches des mouvements sociaux récents, à réfléchir sur les représentations et les pratiques actuelles des révolutions.
Leyla Dakhli, « Une révolution trahie ? Sur le soulèvement tunisien et la transition démocratique », mardi 19 février.
Jean-Clément Martin, « La polysémie révolutionnaire. Rupture, crise et imprévu », mardi 5 mars.
Entretien avec Yves Citton et Myriam Revault d’Allonnes, « Révolution et crise de la temporalité », mardi 12 mars.
José Luis Moreno Pestaña, « Vie et mort d’une assemblée », lundi 25 mars.
Guillaume Mazeau, « La ronde des révolutions », mardi 16 avril.
Charles Walton, « Révolution et redistribution, réflexions sur la France et l’Egypte », mardi 23 avril.
Et aussi sur La Vie des Idées :
Gabriel Entin et Jeanne Moisand, Débats autour du 15M
Benoît Roger, les Pays-Bas en révolution
Leila Vignal, Syrie, anatomie d’une révolution
Jacques Guilhaumou, Le parler peuple sous la révolution
Emmanuel Fureix, La Révolution française et le culte des morts
Que traduit cette nouvelle vision optimiste de « la » révolution, le plus souvent désignée au singulier ? En quoi consiste exactement ce changement de perspective et de quoi est-il le symptôme ? Pour répondre à ces questions, La Vie des Idées a convié des historiens et des philosophes, observateurs plus ou moins proches des mouvements sociaux récents, à réfléchir sur les représentations et les pratiques actuelles des révolutions.
Leyla Dakhli, « Une révolution trahie ? Sur le soulèvement tunisien et la transition démocratique », mardi 19 février.
Jean-Clément Martin, « La polysémie révolutionnaire. Rupture, crise et imprévu », mardi 5 mars.
Entretien avec Yves Citton et Myriam Revault d’Allonnes, « Révolution et crise de la temporalité », mardi 12 mars.
José Luis Moreno Pestaña, « Vie et mort d’une assemblée », lundi 25 mars.
Guillaume Mazeau, « La ronde des révolutions », mardi 16 avril.
Charles Walton, « Révolution et redistribution, réflexions sur la France et l’Egypte », mardi 23 avril.
Et aussi sur La Vie des Idées :
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